Un peu moins d'un tiers de tous les kinésithérapeutes n'est pas d'accord avec la nouvelle convention, selon des informations publiées lundi par l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI). Les patients qui se rendraient chez ces professionnels non-conventionnés devront payer leurs consultations plus chères.
La nouvelle convention a été publiée le 25 mai 2022 au Moniteur belge. Comme aucun accord n'avait été trouvé avec Axxon, l'association représentative des kinésithérapeutes en Belgique, le texte a été présenté individuellement à chaque kinésithérapeute. Ces derniers avaient 30 jours pour faire savoir s'ils étaien t d'accord ou non avec le texte.
Il ressort que plus de 30 % des kinés consultés ne suivront pas la convention établie, soit près du double par rapport à l'ancienne. Cette dernière avait été approuvée par 83,4 % des professionnels du secteur. Concrètement, les futurs kinés déconventionnés pourront établir leurs propres tarifs à partir du 1er juillet.
Une telle situation aura un impact direct sur le portefeuille des patients, puisqu'ils devront probablement payer des honoraires plus élevés et un quart de la somme ne sera pas remboursée.