C'est dès ce mardi que les pharmacies du pays pourront distribuer gratuitement des pastilles d'iode à tout client qui en demandera, conformément au nouveau plan de sécurité nucléaire du ministre de l'Intérieur Jan Jambon. L'information, diffusée lundi par divers médias, a été confirmée au cabinet du ministre.
Les pastilles d'iode permettent de limiter le risque de développer un cancer de la thyroïde après une catastrophe nucléaire.
Les habitants d'une zone à risque doivent déjà en avoir chez eux, mais pour le reste du pays, la recommandation ne vaut que pour les enfants, les femmes enceintes, celles qui allaitent et les responsables de crèches, d'écoles et autres.
Mais dès mardi, les pharmaciens pourront aussi distribuer gratuitement les tablettes aux personnes qui n'appartiennent pas à ces groupes-cibles et en font la demande. C'est en effet ce mardi que paraît au Moniteur le nouveau plan de sécurité nucléaire, qui a étendu le rayon de distribution à 100 kilomètres autour des centrales nucléaires, ce qui revient à couvrir l'ensemble du territoire. M. Jambon et la ministre de la Santé Maggie De Block présenteront mardi une campagne d'information à ce propos. Les pharmaciens de cette zone seront notamment amenés à informer la population que la pilule d'iode n'a pas d'utilité si l'on n'appartient pas à un groupe à risque. Ces comprimés sont destinés aux personnes aux groupes plus vulnérables, soit les enfants jusqu'à 18 ans, les femmes enceintes et celles qui allaitent. Plus de 4,5 millions de boîtes ont ainsi été commandées.
Les personnes possédant déjà des comprimés d'iode ne doivent pas les changer, a insisté Maggie De Block, qui a souligné que la date inscrite sur l'emballage est bien celle de fabrication et non de péremption.
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