Le gouvernement wallon a adopté un arrêté visant à pérenniser les programmes de dépistage du cancer colorectal, du sein et du col de l'utérus sur proposition de la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, a indiqué dimanche le cabinet de cette dernière. Un budget total de près de 2.300.000 euros est dédié à la mise en place de ces trois programmes de médecine en 2024.
Ces programmes ont pour objectif principal de détecter la maladie de manière précoce et gratuite. L'arrêté vise à installer durablement l'organisation de ces programmes, via l'agrément à durée indéterminée de centres en médecine pr éventive chargés de leur opérationnalisation, précise le cabinet.
"L'objectif poursuivi ici est de pérenniser les programmes de dépistage en Wallonie, d'en rappeler leur importance auprès de la population, et d'en améliorer leur efficacité", explique la ministre, citée dans le communiqué.
En Belgique, 74.249 nouveaux diagnostics de cancer (exceptés les cancers de la peau non-mélanome) ont été posés en 2022 dont 40.335 ont été diagnostiqués chez des hommes et 33.914 chez des femmes, détaille le cabinet de la ministre. Les cancers les plus fréquemment diagnostiqués restent le cancer de la prostate chez les hommes (12.732), le cancer du sein chez les femmes (10.879), le cancer du poumon (8.983) et le cancer colorectal (7.327).
Plus la détection de la maladie est précoce, plus les chances de guérison sont élevées. Il y a 90% de chance de guérison en cas de détection précoce d'un cancer colorectal et le cancer du sein se guérit dans 9 cas sur 10 s'il est détecté tôt, note encore le communiqué du cabinet.