Le gouvernement a décidé mercredi d'abaisser le seuil nécessaire pour l'entrée en vigueur de la convention tarifaire des dentistes. Sans cela, elle risquait de rester lettre morte, a annoncé le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke à l'issue d'un comité ministériel restreint.
Moins de 60% des dentistes avaient adhéré au début du mois à la nouvelle convention qui fixe les tarifs des soins remboursés. Par conséquent, le seuil requis pour l'entrée en vigueur de celle-ci n'était pas atteint, une situation problématique aussi bien pour les patients qui perdent la sécurité tarifaire que pour les dentistes qui ont choisi d'adhérer à la conv ention et qui bénéficiaient de la sorte d'interventions revalorisées.
M. Vandenbroucke a regretté cette situation. "Les investissements dans ce domaine sont énormes. Après consultation des organisations de dentistes et des discussions au sein du gouvernement, il a été décidé de réduire la limite d'acceptation de la convention à 55 % des dentistes", a-t-il expliqué. "La situation ne doit pas avoir pour effet de victimiser les patients, ni les dentistes qui veulent travailler selon les nouveaux tarifs conventionnels".
La mesure ne signifie pas encore que la convention tarifaire peut entrer en vigueur sur l'ensemble du territoire. Dans les circonscriptions où moins de la moitié des dentistes ont indiqué vouloir adhérer, la convention ne s'appliquera pas. Il s'agit principalement de circonscriptions situées en Flandre, a précisé le ministre, par exemple à Anvers.