L'Institut de médecine tropicale, situé à Anvers, a rejoint un consortium européen visant à développer de nouveaux traitements contre les virus émergents à fort potentiel pandémique, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. La Commission européenne a accordé 7,7 millions d'euros à la société pharmaceutique lyonnaise Fabentech pour lancer ce projet, baptisé e-Fabric.
L'objectif principal du consortium est de mettre au point une thérapie virale à large spectre contre les futures épidémies liées aux sarbecovirus, soit des virus hautement pathogènes.
"Ces virus, dont le tristement célèbre SARS-CoV-2, sont responsables de graves maladies respiratoires chez les humains, avec des taux de mortalité élevés et de fortes capacités mutagènes", a commenté l'institut anversois.
Huit virus de la famille des sarbecovirus ont d'ailleurs été identifiés comme des "menaces épidémiques prioritaires" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). C'est pourquoi la Commission européenne veut "renforcer (sa) préparation et (sa) réponse contre les risques pandémiques".
Outre Fabentech, qui pilotera e-Fabric, et l'Institut de médecine tropicale, quatre autres entreprises et institutions de recherche feront partie du consortium : l'université de Cambridge, la fondation pour la recherche biomédicale de l'Hospital Universitario 12 de Octubre de Madrid, la société de biotechnologie française Biotem et, enfin, l'agence d'affaires publiques belge Fipra.