Environ un tiers des patients se renseignerait en ligne, sur ses symptômes et un éventuel diagnostic, avant même de se rendre chez le médecin. S'ils semblent apprécier que le patient s'implique dans la compréhension de sa santé, une majorité des médecins estime que leurs patients sont généralement mal informés et qu'il serait bon de leur fournir une liste de "sites web fiables", selon une étude menée par le bureau Kantar TNS pour la firme pharmaceutique Bayer.
Le laboratoire et la SSMG (Société Scientifique de Médecine Générale), qui représente des milliers de médecins généralistes francophones, communiquent lundi les résultats de cette étude réalisée en juillet dernier, en ligne, auprès d'un peu plus de 220 médecins (généralistes et spécialistes).
Il en ressort qu'aux yeux des médecins, un patient qui consulte internet pour des questions de santé peut avoir une meilleure compréhension de son diagnostic, mais que ce n'est pas toujours le cas: si le patient est mal informé, par exemple sur base de données peu fiables, la relation de confiance avec le médecin peut en pâtir. Or, 90% des professionnels interrogés estiment que les patients ont des difficultés, en ligne, à distinguer les informations fiables des autres. Environ 8 médecins sur 10 pensent d'ailleurs qu'il serait bon de fournir aux patients-internautes une liste de sources virtuelles (sites web) de confiance.