Bart De Wever tiendra des bilatérales jusque mardi avant un lunch collectif mercredi midi

De retour à l'oeuvre depuis ce lundi, le formateur Bart De Wever tiendra jusque mardi après-midi des entretiens bilatéraux avec les représentants des formations politiques pressenties pour former une nouvelle majorité fédérale. Les présidents de cinq partis d'une possible coalition Arizona se retrouveront ensuite tous ensemble mercredi midi pour un lunch de travail, a-t-on appris de sources concordantes.

Les discussions porteront sur la note socio-économique remaniée que le formateur a fait parvenir à ses interlocuteurs. Le texte initial a en effet été remanié sur base des différentes remarques formulées par chacun des partis juste avant la semaine de relâche qui vient de s'achever. 

M. De Wever dispose aussi à présent de tableaux budgétaires plus précis, ainsi que de nouveaux chiffres fournis par l'administration.

Avant sa semaine de vacances, le formateur avait soumis aux négociateurs une série de mesures, notamment en matière de fiscalité, de marché du travail ou encore de pensions. Celles-ci avaient toutefois reçu un accueil réservé tant des Engagés que Vooruit ou le CD&V qui avaient qualifié ces propositions de pas assez "équilibrées".

Désigné formateur le 10 juillet dernier, M. De Wever est attendu lundi 19 août au Palais pour faire rapport de sa mission au Roi. Le leader nationaliste flamand espère pouvoir aboutir à un accord de majorité pour le 20 septembre prochain.

Pour cette date, la Belgique doit en effet avoir communiqué à la Commission européenne son plan budgétaire national, dans le cadre de la procédure en déficit excessif engagée à l'égard du pays. Du sérieux de ce plan dépendra la possibilité de réaliser les efforts d'assainissement sur 7 ans plutôt que 4 ans.

Plusieurs milliards d'euros d'efforts budgétaires sont attendus de la Belgique. L'équation semble fort compliquée pour le formateur: Vooruit, CD&V et Engagés rechignent à des mesures d'économies dans le social ou la santé tandis que le MR, lui, ne souhaite pas de taxes nouvelles.

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