Dans un communiqué commun les trois syndicats représentatifs des médecins – ABSyM-BVAS, Cartel (ASGB, GBO et MoDeS) et AADM – se réjouissent du vote, à la quasi-unanimité de tous les prestataires de soins de la proposition de budget discutée au Comité de l’assurance de ce 7 octobre.
Ils se se disent satifsait de ce que le document relatif au budget des soins de santé contient des propositions très positives, et traduit une approche innovante.
Parmi ces idées, les trois syndicats médicaux ont relevés :
> Le développement d’une vision globale à long terme des soins de santé. Et, dans cette perspective, il est nécessaire que la politique de soins de santé puisse s’inscrire dans une trajectoire budgétaire pluriannuelle stable.
> Le cadre budgétaire actuel ne correspond pas aux besoins qui se manifestent. La norme de croissance légale doit être augmentée. Il est prioritaire de réinvestir de manière significative dans l’assurance maladie obligatoire au cours de la prochaine législature.
> Le Comité de l’assurance doit retrouver un pouvoir d’initiative quant à la répartition du budget de l’assurance maladie.
> Il faut continuer d’adapter notre système de soins de santé à la prise en charge des personnes âgées et des malades chroniques et d’évoluer vers une médecine qui identifie les besoins du patient pris dans leur globalité et planifie la prise en charge de manière multidisciplinaire et coordonnée.
> Il est constaté qu’hormis le secteur des spécialités pharmaceutiques, la plupart des autres acteurs dépensent moins que l’objectif budgétaire qui leur a été assigné. Autrement dit, d’éventuelles nouvelles initiatives de ces autres secteurs, dans le cadre de l’objectif budgétaire global, ne sont pas possibles parce que la sous-utilisation dans plusieurs secteurs peut être compensée par le dépassement dans le secteur des spécialités pharmaceutiques.
Les 3 syndicats médicaux ont pu émettre un vote positif sur ce document sachant que :
1. La méthodologie permettant une réflexion transversale doit encore être mise en place et les trois syndicats médicaux y prendront une part active.
2. La répartition actuelle, et provisoire, de la marge disponible pour de nouvelles initiatives, n’est certes pas favorable aux médecins, qui ont respecté leurs engagements budgétaires en 2019 et qui ont montré l’augmentation la plus faible parmi tous les secteurs. Mais il a été tenu compte de l’obligation de répartir la marge disponible pour que cette proposition de budget soit conforme aux exigences réglementaires. Cette répartition devrait être modulée dans les prochaines semaines, sur base de nouveaux avis et concertations.