Dans le contexte d’une année 2018 marquée par une grande volatilité des marchés, Amonis affiche des prestations tout à fait respectables en comparaison avec le reste du secteur… avec en particulier un joli rendement de 2,75%.
Le fonds de pension a ainsi vu augmenter son nombre de membres et ses rentrées, mais il a aussi réalisé une percée non négligeable parmi les jeunes pharmaciens. “Nous avons en effet enregistré dans ce segment une progression notoire qui semble due largement au bouche à oreille”, explique Herwig Van Dijck, le président d’Amonis. “Plus largement, la profession est aussi de mieux en mieux consciente qu’il est important de préparer sa pension.”
Prise de conscience
Le nombre de membres médecins est resté à peu près stable en comparaison avec il y a cinq ans (à l’époque, ils représentaient 19.600 des 28.000 affiliés, soit environ 70 %). Le flux entrant (nouvelles affiliations) a pratiquement doublé sous l’effet de la double cohorte, mais le flux sortant aussi a augmenté en conséquence de la loi Bacquelaine, qui oblige les personnes qui partent à la retraite à percevoir l’intégralité de l’encours.
“La proportion de médecins est toutefois en diminution à cause du succès croissant d’Amonis auprès d’autres groupes professionnels tels que les pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, logopèdes, conjoints aidants, etc.”, note le Dr Van Dijck. “Nous enregistrons néanmoins davantage de réinscriptions que dans le passé, parce que les gens deviennent plus sensibles aux aspects financiers de la retraite et sont aussi mieux informés sur leur portefeuille de pension.”
Un nouveau produit, la convention de pension pour travailleurs indépendants ou CPTI, a également été lancé avec succès. Il s’agit d’une possibilité supplémentaire pour les indépendants sans société, qui bénéficie également du rendement exceptionnel de 2,75 %.
Une meilleure visibilité sur internet
La grande nouveauté des prochaines années sera indubitablement la nouvelle stratégie de communication et marketing d’Amonis, qui se focalisera pleinement sur internet et sur les nouveaux médias. On peut par exemple s’attendre à ce que les membres se voient proposer davantage de séquences vidéo informatives. “Il était grand temps, c’est vrai, mais nous sautons aujourd’hui le pas d’une manière mûrement réfléchie après avoir planché sur les bases pendant trois ans… et évidemment, les membres eux-mêmes devaient être prêts”, conclut le Dr Van Dijck.