La MedCup, dont Medi-Sphére et Le Spécialiste sont des partenaires média de la prem!ère heure, vient de rassembler près de deux cents étudiants en médecine sur le Campus de l'hôpital Erasme. Ils ont pu tester leurs connaissances et aptitudes et se comparer à leurs homologues d’autres universités. C’était aussi l’occasion de nombreux échanges entre futurs professionnels venus d’horizons divers. Tout cela explique un bilan très positif.
Faut-il s’en étonner ? L’édition 2024 de la MedCup fut un succès, une fois de plus. Cette année, la compétition était organisée sur le Campus de l’Hôpital Erasme. Cela mettait les participants dans une ambiance plus proche de la réalité professionnelle. Près de deux cents participants se sont affrontés dans des joutes confraternelles. Ils sont venus principalement de Belgique et des autres pays de l’Union européenne, mais pas seulement. On comptait parmi les concurrents des carabins venus du Maghreb, du Moyen Orient, des USA, d’Inde… Toutes ces participations prouvent à souhait l’intérêt de cette compétition. Les concurrents se sont partagé pas moins de 15 prix différents, dans différents secteurs de la médecine. Les scores élevés obtenus dans tous ces domaines prouvent la qualité des futurs médecins de tous horizons et leur bon niveau de formation.
Deux domaines ont particulièrement suscité l’intérêt : la petite chirurgie avec son atelier de suture et la Défense avec l’apprentissage de la prise en charge des traumatisés sur le terrain. Dans ce deuxième contexte, l’accent était mis sur l’intervention médicale post-attentat. Dans ce domaine, les résultats des « apprentis » étaient particulièrement élevés puisqu’ils frôlaient les 95%. On se rend compte de l’importance de développer des capacités techniques et professionnelles en la matière à une époque comme la nôtre, où des menaces terroristes peuvent surgir à tout moment. Parmi les instructeurs, ce sont d’ailleurs les spécialistes de la Défense qui ont eu le meilleur retour. « Sans aller jusqu’à dire qu’ils ont recruté sur place », rapporte le co-organisateur de la MedCup Maxime Louys, « nous avons appris d’eux leur pleine satisfaction. Bien plus, ils nous ont fait savoir par la suite que plusieurs participants à la MedCup avaient repris contact ultérieurement pour demander des compléments d’information. » Voilà encore un point fort de la MedCup : sensibiliser les futurs médecins à des métiers dont ils connaissent peu de choses et pour lesquels les portes sont grandes ouvertes. La Défense, en effet, peine à trouver des médecins pour son cadre.
Un autre pan de l’activité médicale, par contre, a mis en évidence les difficultés rencontrées par les professionnels en devenir : c’est l’imagerie. Il y a donc là un intérêt supplémentaire à porter à l’actif de la MedCup : elle a attiré l’attention sur un point faible des formations, ou tout au moins sur une moindre aisance des médecins en formation face à l’imagerie médicale. Mais cela n’a pas empêché les industriels de l’imagerie qui avaient assuré une présence et proposé des ateliers de se déclarer pleinement satisfaits, comme les autres sponsors, d’avoir eu l’opportunité de rencontrer les futurs professionnels.
Concernant la présence de Medi-Sphere et du Spécialiste , ça été l'occasion de mener une enquête sur place qui a enregistré plus de 150 réponses et dont le thème était "Quel type de médecin voulez-vous devenir ? " . La réponse dans une de nos prochaines édition.