Le taux de vaccination des adolescents contre les papillomavirus humains (HPV) est en augmentation en Fédération Wallonie-Bruxelles. Alors que 47,6% des jeunes francophones avaient reçu leurs deux doses en 2020, ils étaient 52,4% l'année scolaire dernière, rapporte l'Office de la naissance et de l'enfance (ONE) lundi à l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation aux papillomavirus humains.
L'enquête du Programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles met en évidence les données du statut vaccinal contre les HPV chez les élèves de 2e secondaire l'année académique dernière. "Les couvertures pour la 1ère et la 2e dose atteignent respec tivement chez les filles 63,6% et 55,1%, et chez les garçons 55,8% et 49,5%", précise l'ONE. "Ces taux représentent une situation minimale puisqu'ils n'incluent ni les déclarations d'intention de vaccination, ni le taux d'élèves pour lesquels il n'était pas possible de déterminer le statut vaccinal."
Le virus du HPV a diverses formes. Il s'agit d'une maladie sexuellement transmissible provoquant des infections au niveau des organes sexuels et dans la région de l'anus. Il peut aussi être responsable d'infections dans la bouche et au pharynx. "Près de 80% de la population est infectée au cours de sa vie."
Si le plupart du temps, l'infection ne s'accompagne d'aucun symptôme, elle peut dans certains cas (environ 10%) évoluer et se transformer notamment en cancer, principalement celui du col de l'utérus chez la femme et du pharynx chez l'homme.
La meilleure façon de s'en protéger est la vaccination. Celle-ci est recommandée pour les adolescents de 13-14 ans, filles comme garçons. Dans le cadre du programme de vaccination de la FWB, elle est gratuite.