Le Sénat veut un plan d'action pour mieux informer le public sur les perturbateurs endocriniens, rapporte Le Soir lundi.
Dans un rapport d'information, le Sénat juge que les perturbateurs sont un problème important et qu'il faut mieux conscientiser et informer la population sur les moyens de s'en prémunir.
Les perturbateurs se trouvent un peu partout : produits de soin, plastiques, produits d'entretien, revêtements de sols, conserves, tickets de caisse, CD, emballages, pesticides, textiles, retardateurs de flamme, etc. "En 2017, il est particulièrement difficile d'éviter toute exposition à des perturbateurs endocriniens". Selon le Sénat, "en moyenne, chaque enfant né dans nos régions a été exposé à plus de cent perturbateurs endocriniens".
Seulement 1 % de ces substances ont jusqu'à présent été testées pour vérifier si elles ne présentent pas de risques de perturbation endocrinienne. "Il se peut, dit le Sénat, que des substances considérées comme "non nocives" aujourd'hui soient reconnues comme nocives dans quelques années".
Le rapport suggère des mesures plus volontaires allant jusqu'à l'interdiction de certaines substances dangereuses pour les populations les plus faibles (enfants en bas âge, femmes enceintes, adolescents, personnes défavorisées).
Une vingtaine d'auditions et une dizaine d'avis écrits ont été nécessaires pour élaborer cet avis qui devrait passer le cap de la plénière le 23 mars.