Un candidat MG est obligé d’assurer 120 heures de garde population par année d’assistanat. Cela fait partie intégrante de sa formation. Mais, avec la double cohorte, y aura-t-il des plages horaires pour tout le monde?
On se souvient de la difficulté des assistants à atteindre leur seuil imposé de 120 heures de garde/an comme d’une problématique bruxelloise, qui a émergé il y a quelques années: le volume de prestations à se partager à la capitale est trop limité pour la petite centaine d’assistants qu’elle abrite.
Le CCFFMG, le Centre de coordination inter-facultaire francophone pour la formation des candidats MG, s’était employé à apporter une réponse concrète: la possibilité pour les assistants bruxellois d’aller compléter leur grille en province – possibilité qui existe d’ailleurs toujours (cf. infra).
Mais l’afflux de bras associé à la double cohorte va remettre la pression sur la distribution des plages horaires. Grâce un assouplissement déjà décidé du vade-mecum (le ‘règlement de travail’ des assistants, qui se modifie habituellement en octobre, à la période charnière des contrats), «ce ne seront plus exclusivement les prestations de garde du week-end et des jours fériés qui seront prises en considération. Les prestations de semaine pourront être comptabilisées également, et ce à dater d’octobre 2018», explique Denis Lambert, secrétaire général du CCFFMG.
1.000 à 1.500 heures en province
Le système des gardes «déplacées» en province pour arriver au quota de 120 heures, apparu en 2015, a été maintenu par le CCFFMG, qui a continué à consulter les PMG wallons sur ce qu’ils pouvaient et voulaient offrir. Une récente actualisation des informations est disponible en ligne. «Ce n’est pas une explosion, mais nous avons 1.000 à 1.500 heures par an qui sont effectuées en Wallonie par des assistants bruxellois», estime Denis Lambert. «Ça fonctionne notamment bien dans les postes de Tubize, ou Soignies, donc assez proches de Bruxelles.» Le CCFFMG octroie aux jeunes un forfait ‘déplacement’, qui varie selon la distance à parcourir, pour mieux soutenir les PMG ruraux éloignés.