Il existe un accord de principe au sein du gouvernement sur la réintégration des malades de longue durée sur leur lieu de travail et sur les sanctions qui accompagnent ce dispositif, a indiqué samedi une porte-parole de la ministre fédérale de la Santé et des Affaires sociales Maggie De Block.
Les journaux flamands De Tijd et De Standaard annoncent samedi dans leurs colonnes qu'il est question d'un accord au sein du gouvernement fédéral. Celui-ci porterait sur des sanctions pour les entreprises qui ne fournissent pas suffisamment d'efforts pour remettre au travail les malades de longue durée mais aussi pour les malades qui ne prendraient pas assez d'initiatives dans ce but.
"Il y a un accord de principe. Tous les détails ne sont pas encore réglés. Le conseil des ministres abordera la question la semaine prochaine", indique-t-on au cabinet de la ministre De Block.
Les entreprises restant en défaut risquent une sanction de 800 euros. Il est question d'une période transitoire d'un an. Les travailleurs qui ne feraient pas assez d'efforts pour revenir au travail risquent, eux, de perdre de 5 à 10% de leur allocation durant un mois.
La N-VA se montre déjà satisfaite samedi. "Grâce à cette mesure, nous pourrons faire face plus efficacement au nombre en forte augmentation de malades de longue durée", commente ainsi le député Jan Spooren.
Cette approche du gouvernement de proposer à ce type de travailleurs un trajet de réintégration ne peut fonctionner qu'avec la collaboration de toutes les parties prenantes, souligne encore le parti nationaliste. La participation à un telle mesure n'était que facultative pour le moment et la N-VA se félicite dès lors que le gouvernement fédéral y apporte du changement.
En plus de leur maladie, le gouvernement belge n'est-il pas en train d'imposer un deuxième fardeau aux malades de longue durée ? https://t.co/aYJqgRXjzo
— Françoise VanHemelryck (@FVanHemelryck) 5 mai 2018
Bah oui, ils n’avaient qu’à pas choisir d’être malades ! et ça se dit médecin... https://t.co/gVHIJsu5fQ
— Jay Lechien, MD, PhD (@JeromeLechien) 5 mai 2018
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