Environ 700 personnes se sont rassemblées, jeudi à 08h30, dans le hall et à l'extérieur de l'hôpital de la Citadelle de Liège, où le personnel a décidé de cesser le travail, en front commun CSC-CGSP. Le cortège démarrera vers 10h00 pour rejoindre la place du Marché, dans le centre-ville, où les représentants syndicaux rencontreront le bourgmestre Willy Demeyer, a précisé jeudi matin Lina Cloostermans, secrétaire permanente CSC Services Publics.
Selon cette dernière, le personnel du CHR est soutenu par des travailleurs d'autres hôpitaux et structures de soins en région liégeoise ainsi que par le secteur privé. Un service minimum est néanmoins assuré, seuls les soins d'extrême nécessité aux patients hospitalisés seront exécutés ce jour.
Le cortège quittera le site de l'hôpital vers 10h00 pour rejoindre le centre-ville via les rues Montagne Sainte-Walburge, de Bruxelles et la place Saint-Lambert. Une rencontre est prévue avec le bourgmestre, sachant que la Ville fait partie des entités associées de l'intercommunale du CHR de la Citadelle. Les manifestants resteront sur place en attendant la sortie de leurs représentants syndicaux, qui leur feront part de leur entrevue avec Willy Demeyer.
Les négociations avec la direction reprendront ce jeudi à 14h00, tandis que la grève sera observée toute la journée et ce, jusque minuit.
Les travailleurs s'opposent à trois mesures d'économie qui les touchent directement, à savoir la diminution des effectifs de 35 équivalents temps plein; la réduction de la partie variable de la prime de fin d'année et le remplacement de la prime de 11% pour prestations inconfortables. Selon la secrétaire permanente de la CSC, le personnel est déterminé car il affirme qu'il en va de la sécurité des patients. "On en demande toujours plus au personnel et plus vite, avec moins, alors qu'il est confronté à des patients présentant des pathologies de plus en plus lourdes. Patients auxquels on demande aussi de contribuer davantage au financement de l'hôpital", regrette-t-elle.