L'organisation des droits de l'Homme Amnesty International exige que la condamnation du professeur de la VUB Ahmadreza Djalali soit immédiatement annulée. "Djalali a été condamné après un procès manifestement inéquitable", affirme le directeur d'Amnesty Wies De Graeve. Les enregistrements de la voix de Djalali sur Youtube démontreraient que le scientifique iranien a été forcé à de faux aveux. "Cela démontre que les autorités iraniennes ne se soucient pas de l'Etat de droit et s'accrochent à la peine de mort," explique M. De Graeve. L'organisation des droits de l'Homme explique que les preuves qui ont été présenté à so n procès démontre que l'universitaire exerce sa profession de façon pacifique en tant que médecin spécialisé en "médecine de catastrophe". Dans le verdict final, Djalali est accusé d'avoir collaboré avec les autorités israéliennes qui l'aurait aidé à obtenir un permis de séjour en Suède. "Le Dr. Djalali a été condamné pour avoir exercer de façon pacifique son métier et son droit à la liberté d'expression, de réunion et d'association. Les autorités doivent le libérer immédiatement sans aucune condition et laisser tomber les charges retenues contre lui", intervient M. De Graeve. Amnesty déclare que dans un enregistrement publié sur Youtube le 22 octobre, Djalabi déclare être retenu en isolement et forcé à faire de fausses déclarations devant une caméra. L'organisation des droits de l'Homme s'adresse au ministre flamand en charge de la politique étrangère Geert Bourgeois (N-VA) et au ministre des Affaires étrangères Didier Reyners (MR) afin d'intensifier les efforts. |