Le premier réseau d'analyse d'impact sur l'environnement et sur la santé, à destination des industriels et des organismes publics, regroupant cinq experts, a été présenté mercredi au Centre d'Enfouissement Technique (CET) d'Hallembaye, situé sur les communes d'Oupeye et Visé et géré par Uvelia. Ce réseau Eco-Impact permettra de développer à l'avenir des solutions durables pour améliorer le cadre de vie des citoyens, estiment ces experts.
Il privilégie des méthodes impliquant abeilles ou végétaux, méthodes appelées aussi biosurveillance, qui permettent, grâce aux mesures effectuées, de vérifier divers paramètres qui i nfluent sur la santé des citoyens.
Ainsi, deux ruches ont été installées sur le site du CET d'Hallembaye. Grâce aux mesures effectuées à trois reprises sur l'année, les membres de ce réseau peuvent déterminer l'état de santé des riverains en fonction de celui des abeilles. "Nous analysons 300 abeilles et vérifions l'oxydation des protéines, qui est un indicateur de stress", explique Marie Cors, de Fluxae, spécialisé dans l'étude des liens entre pollution issue du sol et pollution de l'air
Si le résultat diffère des références habituelles, Apilab, qui a établi la méthodologie de biosurveillance, recherche alors des éléments toxiques sur les abeilles ou dans la cire.
D'autres analyses chimiques peuvent être réalisées sur des prélèvements effectués dans l'eau, l'air, le sol et les autres partenaires font alors part de leur expertise. Comme Evadies qui traduira l'impact de la présence de ces polluants dans l'environnement sur la santé de la population.
"Ce n'est pas toujours facile de faire comprendre aux citoyens que notre centre d'enfouissement est géré de manière optimale, que notre impact sur l'environnement et sur la santé est quasi nul", estime Bernard Lising, directeur général d'Uvelia au regard de ces résultats encourageants.
Le Réseau Eco-impact souhaite démontrer et vulgariser l'impact d'une activité humaine, qu'elle soit économique ou industrielle, sur la santé des citoyens.