"Le danger pour la sécurité sociale, c'est la N-VA", a répondu mercredi le chef de groupe PS à la Chambre, Ahmed Laaouej, à la tribune libre du président de la N-VA, Bart De Wever, à propos de l'accueil des migrants.
Le député a pointé du doigt les réductions de cotisations sociales décidées par le gouvernement, qui se traduisent par un manque à gagner pour la sécurité sociale de plusieurs milliards d'euros, les économies dans la sécurité, sociale, le saut d'index ou encore les mesures en matière de pension.
"La N-VA ne cesse d'exacerber les tensions dans la société de manière cynique pour en tirer un profit électoral. La N-VA crée un écran de fumée pour masquer une politique de plus en plus teintée de relents racistes avec la passivité complice de ses partenaires de majorité, dont certains semblent d'ailleurs de plus en plus contaminés par les idées abjectes de la N-VA. La sortie récente du ministre Ducarme à propos de l'aide médicale urgente accordée aux sans-papiers en témoigne", a-t-il accusé.
Le président des nationalistes flamands n'a pas réagi lorsqu'une députée de son parti a proposé de supprimer le remboursement de certaines prothèses pour les personnes démentes ou très âgées, remarque M. Laaouej. "Après avoir attaqué les personnes démentes ou très âgées, la N-VA désigne un nouveau bouc-émissaire: les migrants qui seraient le nouveau danger pour la sécurité sociale", a-t-il ajouté.
"Si l'on veut développer une approche positive de la sécurité sociale, on doit reconnaître que le défi qu'elle doit relever est celui du vieillissement de la population et du financement en mettant davantage à contribution les revenus du capital".