Face au rebond épidémique, et pour renforcer le personnel sanitaire actuellement sur la brèche, la ministre en charge de l'Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny (MR), entend faciliter la mise à disposition d'étudiants des filières médicales et paramédicales pour les services de soins, a-t-elle fait savoir jeudi.
Afin de répondre aux demandes des hôpitaux, notamment universitaires, des maisons de repos et des autorités régionales, celle-ci annonce qu'une circulaire facilitant la mise à disposition des étudiants, et en particulier ceux de bloc 3-4 (3e et 4e année) et de spécialisations, était actuellement en co urs d'élaboration.
"L'objectif est de permettre aux étudiants de renforcer la première ligne, soumise à une pression croissante, tout en développant des compétences adaptées à la crise sanitaire dans un encadrement pédagogique adéquat", explique Mme Glatigny.
A l'occasion d'une réunion jeudi avec les acteurs de l'enseignement supérieur, celle-ci a également rappelé que tous les stages infirmiers, médicaux et paramédicaux étaient bien maintenus dans les hôpitaux et les maisons de repos pour les étudiants.
Par ailleurs, les étudiants en soins infirmiers ont toujours la possibilité de se porter volontaires pour renforcer les équipes de soins.
"Leurs heures de volontariat peuvent être valorisées comme des heures de stage, à condition toutefois que la nature du travail effectué corresponde à ce qui est requis pour le stage et qu'il existe un encadrement pédagogique suffisant", précise la ministre.
Celle-ci reverra les acteurs lundi pour régler des questions spécifiques liées à l'organisation des stages.
(1/2) Clairement des dizaines (si pas centaines) d'étudiants en médecine sont prêts à aller au front (moi le premier). Mais cela doit être encadré au niveau faculté et académique.
— Rémi Florquin (@remi_florquin) October 22, 2020
(2/2) Car ceux qui iront au feu, travailleront plus et donc étudiront moins, et de fait seront désavantagés aux examens, et donc un cadre est nécessaire. @valerieglatigny @giovbriganti @DeladriereC @ApollineTill @cyrilnijs @ULBruxelles @UCLouvain_be @JdS_SK
— Rémi Florquin (@remi_florquin) October 22, 2020
L'allégement des obligations facultaires est nécessaire pour les étudiants et les médecins en cours de spécialisation notamment les obligations de TFE et de publication impossible à réaliser en plein covid.
— Géraldine Chartier (@GeChartier) October 22, 2020
Supervision + indemnisation +chambre de garde + limite horaire.
Je pense que ce n'est effectivement pas la motivation qui manque chez les étudiants ! En master 2 à l'@UCLouvain_be beaucoup espèrent pouvoir soulager et aider comme ils peuvent les médecins généralistes pendant leur stage le mois prochain.
— Cyril Nijs - Diacys (@cyrilnijs) October 22, 2020
Mais en dehors de ces périodes de stage prévues dans le cursus, il faut effectivement que cela soit bien encadré pour, au moins, limiter les inégalités que cela pourrait créer (et qui sont déjà accentuées par les cours en distanciel mis en place)..
— Cyril Nijs - Diacys (@cyrilnijs) October 22, 2020